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14 janvier 1930-les crédits sont débloqués pour construire la ligne Maginot
14/01/2007 16:38
La loi Maginot est votée et 2900 millions de francs sont alloués à la construction de fortifications sur la frontière nord-est de la France. Dès 1925 Paul Painlevé a l'idée de ces fortifications. André Maginot, ministre de la Guerre entre 1929 à 1932 est le promoteur de ce vaste projet. La ligne Maginot longue de 140 km démarre à la frontière Suisse. Elle devait initialement rejoindre la mer du Nord mais la Belgique s'y oppose. En France, le Conseil supérieur de la guerre estime que les Ardennes sont infranchissables suite aux aménagement réalisés entre 1935 et 1939. En mai 1940, 7 divisions blindées allemandes passent par les Ardennes réputées infranchissables. Elles ne sont que l'avant-garde des 50 divisions du général von Kleist.
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Anniversaire du Décès de François Mitterand
08/01/2007 18:18
Né en 1916 à Jarnac, en Charente, il monte à Paris en 1934 pour poursuivre des études de droit et de Sciences Politiques. Attiré dans sa jeunesse par la droite nationaliste, il adhère aux jeunesses du mouvement des Croix de feux. Durant le Front populaire, il fait ses débuts de journaliste dans L'Écho de Paris, opposé à la gauche. Prisonnier en 1940, il s'évade et rejoint Vichy où il participe à différents postes au gouvernement Pétainiste. Il démissionne en 1942 pour rejoindre la résistance sous le pseudonyme de Morland. Après la libération, il est élu en 1946 député de la Nièvre et participe, sous la IVe République, à 11 gouvernements. Après le retour de De Gaulle en 1958, il devient un des plus farouches opposants à la Ve République. Lors de l'élection présidentielle de 1965, il met De Gaulle en ballottage, rassemblant 45% des voix au second tour. En 1971, il est élu premier secrétaire du Parti Socialiste et signe, en 1972, avec le Parti Communiste Français, le Programme commun de gouvernement. Aux Présidentielles de 1974, il échoue de peu face à Valéry Giscard d'Estaing qui est élu au second tour avec 50,7% des suffrages. Face à Jacques Chirac, il devient en 1981 le 4ème Président de la Ve République (51,7% des voix au second tour). Son premier gouvernement dirigé par Mauroy prend des mesures "de gauche" : augmentation du Smic, 5ème semaine de congés payés, diminution de la durée hebdomadaire du travail, abolition de la peine de mort et nationalisations. En 1985, Mitterrand signe avec le Chancelier Kohl l'Acte unique Européen, nouveau départ pour la construction européenne. Affaiblie par la rigueur économique et l'augmentation du chômage, la gauche perd les législatives de 1986. Mitterrand est contraint de nommer Chirac premier ministre. C'est la 1ère cohabitation. Il use Chirac et la droite, et gagne en popularité. Elu en 1988 avec 54% des voix, il devient le premier Président de la Ve république à être réélu au suffrage universel. Son second septennat s'ouvre au centre en faisant appel à son plus vieil adversaire Michel Rocard qu'il nomme 1er ministre. Toujours fidèle à l'Europe, il favorise la signature des accords de Maastricht. Déstabilisé, éclaboussé par des scandales, il se trouve à nouveau confronté à la cohabitation en 1993 avec Balladur. Fatigué physiquement par un cancer de la prostate, attaqué sur son passage à Vichy, touché par le suicide de son ami Bérégovoy, il assure malgré tout ses fonctions jusqu'au terme de son mandat. Il ne participe pas à la campagne présidentielle de 1995, si ce n'est pour marquer sa sympathie à Lionel Jospin. Ce tacticien politicien hors pair, véritable "animal politique" repose désormais à Jarnac aux côtés de ses parents
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Origine de la galette des Rois
05/01/2007 19:21
A l’époque des Romains, on fêtait les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et chacun avait le droit de faire ce qu’il voulait. C’est à ce moment là qu’est venue la tradition d’envoyer des gâteaux à ses amis.
Sous l’Ancien Régime, on appela ça ‘le gâteau des rois’ car on le donnait au même moment que sa redevance (comme les impôts) et il fallait en offrir un à son seigneur.
En 1801, on a décidé que la date de l’épiphanie (qui signifie ‘apparition’) serait le 6 janvier.
L'Épiphanie, ou fête des rois, commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter des présents à l'enfant Jésus : de la myrrhe, de l’encens et de l’or.
Pour trouver leur chemin jusqu'à la crèche, les mages ont suivi une étoile plus brillante que toutes les autres. C’est ce qui les a guidés et on l’appelle l’étoile du berger.
Aujourd’hui, la tradition veut que pour le ‘Jour des rois’, on partage un gâteau appelé galette. Selon la région, il s’agit soit d’un gâteau feuilleté soit d’un gâteau brioché.
On a le choix entre :
* la brioche nature, toute simple, en forme de grosse roue avec dessus des pépites de sucre * En Provence, la brioche, toujours ronde mais fourrée aux fruits confits * La galette, assez rare aujourd'hui, dite "sèche", simple pâte feuilletée sucrée * La galette feuilletée fourrée de frangipane, sorte de crème d'amande inventée par Frangipani, beau saucier florentin.
Dans cette galette est dissimulée une fève. Celui qui mange la part contenant la fève est déclaré roi. La coutume veut que le plus jeune de la famille se glisse sous la table pour désigner qui aura quelle part. Ainsi, personne ne peut tricher. On pose une couronne sur la tête du roi qui doit alors choisir sa reine (ou le contraire).
Dans certaines familles, on laisse de côté la "part du pauvre" ou celle du Bon Dieu, offerte le plus souvent au visiteur imprévu.
Une légende raconte que la fève serait née le jour ou Peau d’Ane avait oublié sa bague dans un gâteau destiné au prince. En fait, son utilisation remonte certainement au XIIIe siècle. La fève existe sous de nombreuses formes et dans différentes matières, il y en a pour tous les goûts. Du haricot sec à la fève dorée à l'or fin 24 carats, on peut en trouver en plastique blanc ou, la plupart du temps, en porcelaine. La fève est devenue un véritable objet de collection . Ainsi le Musée de Blain en conserve plus de 10 000. Les collectionneurs sont appelés les fabophiles .
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31 décembre 1922- mise en place du code de la route
31/12/2006 12:43
A travers un décret, qui fixe un certain nombre de règles de circulation routière, naît le "code de la route" ainsi nommé par le grand public. A la même époque sont créés le permis de conduire et une police de circulation. Avant cette réglementation, la circulation dans les grandes villes comme à Paris est un véritable casse-tête à organiser. Ainsi, En 1900, on décide d'équiper les automobiles "d'une plaque comportant un numéro d'ordre afin de permettre aux agents de verbaliser les chauffeurs trop pressés". A cette époque, la vitesse maximale en ville est de 20 km heure ! En 1900, l'Automobile Club de France inaugure les premiers panneaux avertisseurs : "Descente dangereuse" et "Ralentissez !". En 1910, à Paris, le préfet Lépine instaure la priorité à droite. Quant au choix de circuler du côté droit, il fut imposé dès 1807 par Napoléon.
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Dreyfus déclaré coupable de haute trahison
22/12/2006 18:01
- En septembre, Hubert Joseph Henry, commandant de la section de la statistiques du Grand État-Major, se trouve en possession d’un bordereau non signé, contenant une liste de secrets militaires et adressé à l’attaché militaire allemand en poste à Paris, le lieutenant-colonel Maximilien von Schwartzkoppen.
- 6 octobre : Les services de renseignement français attribue au capitaine Alfred Dreyfus la paternité d'un « bordereau » adressé à l'ambassade d'Allemagne.
- 15 octobre : Arrestation du capitaine Dreyfus sur ordre du commandant Mercier du Paty de Clam, à la suite d’une expertise en écriture.
- 19 décembre : Ouverture à huis-clos du premier procès Dreyfus.
- 22 décembre : Au vu de nouveaux documents (en fait des faux), Dreyfus est déclaré coupable d’espionnage au profit de l’Allemagne et condamné à la déportation à perpétuité dans une enceinte fortifiée après la découverte de fuites à l’état-major. Son frère, puis le député Scheurer-Kestner, Émile Zola, le colonel Georges Picquart, convaincus de son innocence, se heurtent au silence de l’armée qui refuse de dénoncer le vrai coupable, Esterhazy et de réviser le procès de Dreyfus. L’affaire Dreyfus divise profondément le pays entre dreyfusards et antidreyfusards. Ces derniers sont soutenus par une presse antisémite très virulente. Les implications seront très importantes : instabilité politique et affaiblissement de la position de la France en Europe.
Source : Wikipédia Pour en savoir plus : http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Dreyfus/textes_choisis_j-accuse.asp http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Dreyfus/dreyfus-chrono.asp
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